Retour

Les Normand.e.s ont du talent #5 : Nobody's Cult

Depuis 2015, Nobody’s Cult met en musique ce qu’on peut ressentir face à un monde tantôt amical, tantôt agressif, et surtout jamais prévisible. Avec leur harpe électrique, le quatuor brise les codes et envoûte le public. Un groupe qui vous séduira sans aucun doute sur la scène de Saint-Laurent-de-Cuves ! En attendant de les retrouver, on leur a posé quelques questions…

Vous êtes plutôt haute ou basse Normandie ?

Les deux mon capitaine ! Je suis originaire de Rouen, c’est là-bas que j’ai commencé la musique et que sont nés mes premiers groupes. Mais en ce moment, grâce à Tour2Chauffe, on joue pas mal en Basse-Normandie, surtout dans la Manche, et on adore !
Et puis c’est là qu’il y a Chauffer Dans La Noirceur et son public bouillant !
On espère qu’ils seront aussi chauds à P2N !!!

Quel est le morceau dont vous êtes les plus fier.e.s ?

Lequel de vos enfants préférez-vous ?
On les aime tous de manière différente ! 😉
Plus sérieusement, sur Mood Disorders on a proposé 11 morceaux aux énergies et styles très variés. Celui qui annonce le plus une suite, ce vers quoi on aimerait aller maintenant, est sûrement The Finish Line.

La harpe électrique n’est pas un instrument courant dans le milieu du rock, pourquoi avoir fait le choix de l’intégrer ?

Je joue de la harpe depuis toute petite, grâce à ma mère qui est harpiste.
Plus tard, j’ai commencé à chanter dans des groupes de rock, et je me suis dit que je pouvais intégrer mon instrument à cette musique moi aussi, que ça pouvait être intéressant. Alan Stivell faisait déjà ça dans les années 70 en fait, et ça a inspiré de nombreux harpistes.
Pour ma part, c’est aussi grâce à Camac, la marque de harpe française, qui a sorti un modèle de harpe électrique il y a une dizaine d’années. Ça a été un déclic.
On imagine souvent la harpe dans un registre très classique, mais ça peut être très différent lorsqu’elle est électrifiée.
On peut alors la brancher dans un ampli, mettre des effets et l’utiliser comme je fais dans Nobody’s Cult, c’est-à-dire, un peu comme une deuxième guitare ou un synthé.
Les possibilités sont infinies, et à force d’expérimenter ça nous permet d’avoir des sons bien à nous.

Le meilleur endroit pour boire un coup à Rouen ?

À la maison ! 🙂

Avec quel artiste êtes-vous fier.e.s de partager l’affiche de P2N ?

Je suis ravie de pouvoir enfin découvrir Fatoumata Diawara en live !

Plutôt aquaride ou grande roue ?

Je dirais qu’il y a deux teams : Matteo et Greg, je les vois bien faire de l’aquaride pendant que Vincent et moi on mangerait une glace dans une grande roue très lente.

Quel est votre artiste normand.e préféré.e ?

Ma mère !
Et en numéro 2 notre copine Denize !

Cidre ou calva ?

Calva pour le trou Normand !

De qui vous inspirez-vous le.la plus pour votre musique ?

C’est dur de citer un seul nom. On s’influence de la musique qui nous a bercé comme de celle qu’on découvre tous les jours, sans limites de styles.
Notre 1er album, « Mood Disorders », c’est une bonne représentation de cette diversité d’influences.
Mais sous la torture, si vraiment on ne devait en citer qu’un, je dirais Radiohead, même si ce n’est pas forcément celui qui transparait le plus dans notre musique. C’est un groupe qui a su se réinventer en permanence au fil des années, en restant original et surprenant. Leur musique est profonde et très riche. C’est une source inépuisable d’inspiration pour nous.

La Normandie en un mot ?

Chaleuuuuur !!!

Nobody’s Cult, à retrouver dimanche 5 juin sur la scène Odézia

Facebook Instagram

Restez informé.e

 

La boutique P2N

Voir la boutique